Opel a annoncé le 7 février la construction d’une usine de production de cellules de batteries pour voitures électriques à Kaiserlautern, qui viendra compléter celle de PSA qui devrait s’installer à Douvrin, dans les Hauts-de-France. En Allemagne, la course pour l’autosuffisance est lancée entre les constructeurs automobiles.
Les projets d’usines de cellules de batterie pour véhicules électriques continuent de sortir de terre outre-Rhin. Vendredi 7 février, c’était au tour d'OPEL d’annoncer son projet de Gigafactory à Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat) pour un investissement de deux milliards d’euros.
Les batteries seront utilisées sur les sites d’Opel, que ce soit pour la production des hybrides à Eisenach (Thuringe), de la Corsa électrique à Saragosse (Espagne) ou de la future version électrique de l’Astra à Rüsselsheim (Hesse). Michael Lohscheller a également précisé qu’elles seraient à destination des sites de PSA.
L'usine française attendue un an plus tôt !
Cette usine viendra en effet compléter celle que la maison-mère envisage d’ouvrir à Douvrin (Pas-de-Calais) dans les Hauts-de-France, également de 24 GWh, pour une mise en service en 2023, soit un an avant sa jumelle allemande. Les plans de PSA ont cependant été revus à la baisse, car le cahier des charges initial prévoyait une capacité de 64 GWh au total. Dans le cadre du joint-venture ACC (Automotive Cell Company), qui comprend également l’usine pilote sur l'usine de SAFT (Total) à Nersac (Charente), l’ensemble du projet atteint cinq milliards d'euros d’investissements et fait partie du consortium de production de batteries autorisé par l’Union européenne, qui contribuera à hauteur de 3,2 milliards d’euros de subventions.